Une femme en milieux escarpés
J'ai choisi l'escalade parce que ça me procure une sensation de liberté extraordinaire.Instinctivement, Alizée Dufraisse choisit de se tourner vers les milieux naturels, pour leur force onirique, leur beauté et leurs surprises aussi belles que dangereuses. Il lui arrive de traverser des voies de 25 à 35 cm, des itinéraires extrêmes jamais réalisés par une femme auparavant. M’imposer des défis me permet de continuellement rechercher des solutions qui me font avancer, ce qui requiert une bonne connaissance de soi-même, beaucoup de souplesse et d'agilité, un sens du rythme et de l'équilibre à tout niveau.
Ses lieux de prédilection
Trouver une voie qui me plait et mettre les choses en place pour la réaliser : c'est un mode de fonctionnement que j'ai depuis que je suis toute petite.Alizée Dufraisse grimpe partout dans le monde, mais son cœur balance pourtant vers les sites de la falaise de Ceuse près de Gap, la Catalogne avec la falaise de Siurana et Bishop et Fontainebleau pour l'escalade de bloc.
Rechercher la compétition
Je pratique la compétition dans un but bien précis: avancer, progresser toujours, me remettre en question et surpasser mes peurs, renforcer mes points forts et m'exprimer sans retenue. Ça m'aide à atteindre un haut niveau pour réaliser mes objectifs.Et ça lui réussit : championne du monde à 16 ans, elle se retrouve plus tard sur de nombreux podiums de coupe du monde et de championnats d'Europe sénior mais aussi dans de nombreuses premières ascensions féminines de voies extrêmes : La reina mira 9A, Chikane 8C+, Coma sang père 8C+, El rastro en cada postura 8C+, Patinoso 8C+…. A 17 ans, elle décide de s’essayer à l'athlétisme de haut niveau et devient 2 fois vice-championne de France jeune et 1 fois championne de France avant de revenir à ses premières amours avec pour objectif, toujours, de réaliser des voies nouvelles jamais traversées, et donc mythiques, et ce au niveau plus élevé 9A+.
L’impératif d’une bonne préparation
Pour parvenir à de tels résultats, pas de magie mais un mode de vie adapté et l’appui sur la nature : une bonne alimentation, du yoga pour favoriser la souplesse autant physique que mentale, des huiles essentielles, qui permettent d’éviter les blessures et de récupérer tout en respectant son corps. Je connais les huiles essentielles depuis 2 ans : j'ai commencé par la gamme Aromalgic et grâce à Pranarôm, j’ai découvert beaucoup d’autres possibilités comme l'HE de Gaulthérie couchée et l'huile végétale d'Arnica pour la récupération ou encore à diffuser les mélanges Zen, anti-moustiques ou défenses immunitaires. Aujourd’hui je n'utilise plus que ces produits pour soigner des douleurs ou même pour des blessures plus profondes. Mes concurrents consomment beaucoup d’anti-inflammatoires, mais avec les HE de Pranarôm, je peux continuer à me préserver de façon naturelle.
Des limites sans cesse repoussées
Après avoir reçu autant de prix et de récompenses, Alizée Dufraisse s’offre de nouveaux défis en décidant de s’attaquer à l'escalade de blocs pour acquérir plus de force et se préparer pour les championnats du monde à Paris Bercy en Septembre. A plus long terme l’athlète envisage d’organiser des stages pour les adultes et les enfants qui souhaitent repousser leurs limites, acquérir un mode de fonctionnement qui leur permette de mieux circonscrire leurs besoins réels et mettre les choses en place pour les atteindre, quel que soit le niveau et l'investissement qu'ils veulent ou peuvent y mettre, dans le respect de soi et de méthodes douces et naturelles, seules garantes d’un corps à son maximum à long terme. andnbsp;