Acné : en finir grâce à l’aromathérapie

Acné : en finir grâce à l’aromathérapie

L’aromathérapie est une précieuse alliée quand on souffre d’acné. La raison est simple : les huiles essentielles permettent de s’attaquer aux différents facteurs qui génèrent l’acné. En outre, les huiles végétales ont une parfaite adéquation avec la structure de l’épiderme, ce qui permet de soigner la peau tout en douceur et de prévenir l’apparition de vilaines traces et cicatrices.

Les facteurs favorisant l'acné 

  • L’action des androgènes (hormones sexuelles) activent la production de sébum au niveau des glandes sébacées. Les glandes se mettent à produire « trop de gras ». C’est ce qu’on appelle l’hyperséborrhée dans les cas les plus aigus.
  • Le pH de la peau n’est alors plus suffisamment acide. L’excès de sébum provoque un déséquilibre du film hydrolipidique qui est naturellement acide (pH à 5,5 environ). Le pH devient basique et monte parfois à plus de 7, favorisant la présence accrue des bactéries et germes qui ne sont plus détruits.
  • La présence du vilain germe Propionibacterium acnes qui intervient dans le processus inflammatoire déclenché par les pustules et papules qu’on a trop tendance à triturer.
  • Les papules et pustules, causées par l’obstruction progressive du follicule pilo-sébacé par la kératine et le sébum amassés. Ces boutons s’infectent rapidement et participent alors à la dissémination des imperfections sur toute la zone (souvent le visage, parfois le dos ou le torse). L’inflammation est inévitable.

Pensez à votre alimentation !

Avant de commencer votre cure, envisagez d’abord votre alimentation ! Si elle est trop grasse, trop sucrée ou la consommation de lactose peut provoquer l’acné. Le stress aussi est un facteur aggravant, un maquillage non naturel et comédogène, ou encore l’obstruction des émonctoires (foie, reins, intestins).

Les huiles essentielles efficaces contre l'acné 

Les huiles essentielles s'attaquent un à un à tous les facteurs dermatologiques : 

  • Luttez contre l’hyperséborrhée, grâce à l’huile essentielle de Sauge sclarée qui est kératolytique (c‘est-à-dire qu’elles « cassent » la graisse »)
  • Eliminez les germes et assainissez grâce à l’huile essentielle de Lavande vraie, de Tea-Tree ou le Géranium rosat.
  • Limitez les dégâts causés par les boutons avec l’huile essentielle de Lavande aspic et de Lavandin Super
  • L’huile essentielle de Camomille Noble est aussi un bon anti-inflammatoire qui assainit et apaise la peau.

 

Petit protocole de soin pour les peaux acnéiques en souffrance :

Nettoyez la peau matin et soir avec un coton trempé d’Hydrolat de Camomille Noble ou de Lavande. Si vous n’en trouvez pas, optez pour une lotion démaquillante sans alcool.

Appliquez sur chaque bouton (les plus douloureusement enflammés seulement) à l’aide d’un coton tige une goutte d’huile essentielle de Lavandin ou de Lavande aspic ou de Camomille noble.

Appliquez ensuite sur tout le visage en massage très léger quelques gouttes de votre huile de soin anti-acné à 5% d’huiles essentielles constituée de :

  • 30ml d’Huile de Jojoba – Simmondsia chinensis
  • 10 gouttes d’Huile Essentielle de  Lavande Vraie – sommité fleurie – Lavandula angustifolia ssp angustifolia
  • 5 gouttes d’Huile Essentielle de Géranium Rosat – feuille – Pelargonium x asperum 
  • 5 gouttes d’Huile Essentielle de Sauge Sclarée – sommité fleurie – Salvia sclarea

De l’huile sur un visage plein d’acné ? Oui, car le jojoba est une cire végétale non grasse qui a pour effet de calmer la production de sébum par les glandes sébacées !

C’est l’huile végétale qui se rapproche le plus du PH de la peau. Effectuez ce petit rituel quotidien et prenez soin de vous !

DOORGAAN MET LEZEN

Comment traiter la gale avec les huiles essentielles ?

La gale est une maladie de la peau qui évoque en nous des images anxiogènes, bien souvent issues des limbes de l’Histoire relativement bénigne mais très contagieuse, très inconfortable et très désagréable à la vue, la gale est une parasitose qui semble faire son retour en force en Europe depuis quelques années. Qu’est-ce que la gale ? La gale est une affection cutanée caractérisée par des démangeaisons intenses causées par la présence d’un acarien microscopique Sarcoptes Scabiei  au niveau de la peau qui creuse des galeries dans l’épiderme où elle dépose ses œufs. Une fois la maladie déclarée, la peau se couvre de sillons dont l’extrémité se termine par de petites perles translucides ou rosées. On les observe le plus souvent au niveau des doigts, des poignets, des coudes ou sous les aisselles, mais d’autres endroits peuvent être touchés comme les cuisses, les fesses, les seins et même les parties génitales ou la tête. Le prurit est toujours intense, et le grattage provoque l’apparition de lésions croûteuses. Très contagieux ! Du début à la fin de la maladie, le patient touché est très contagieux car le parasite survit à la surface de la peau et jusqu’à deux jours en dehors de son hôte, sur des textiles par exemple. La gale humaine se transmet surtout par contact physique direct prolongé (peau contre peau) et plus rarement aussi par contact avec des textiles infectés (literie, linge de maison…). Les animaux de compagnie ne transmettent pas la gale à l’homme, car ils sont sujets à un autre type de gale qui ne peut toucher la peau humaine.  Qui est concerné par la gale ? Potentiellement tout le monde. L’acarien de la gale humaine peut affecter des personnes de tout âge mais la vie en communauté favorise évidemment la contagion. Par contre, la gale n’est pas le signe d’un manque d’hygiène et le sentiment de honte propre aux patients souffrant de gale doit être combattu. Le temps d’incubation de la maladie étant proche d’un mois, il est important en cas d’infection de prévenir tout partenaire sexuel ou membre de l’entourage ayant eu un contact proche avec le patient touché au cours de ces trois dernières semaines. Quel traitement naturel pour la gale ? Si elle n’est pas traitée, la gale peut durer des mois, voire des années. Mais avec le bon traitement, elle peut disparaître rapidement et complètement. Traitement de fond antiparasitaire : Les capsules Oléocaps Origan+ contiennent de l'huile essentielle d'Origan pour maintenir la santé des voies respiratoires, le confort digestif et la santé du foie et des intestins. Cependant, on peut aussi les utiliser pour lutter contre la présence de tout parasite.  Une autre huile essentielle est présente dans ces capsules : l'Essence de Citron connues pour ses propriétés détoxifiantes.    Conseils d'utilisation :  1 capsule au début ou pendant le repas 3 fois par jour pendant 7 jours  Pour les enfants de 6 à 12 ans : on se limite à 1 capsule par jour  A avaler avec un peu d'eau  Pour l’élimination des acariens sur la peau d’un adulte :   Par voie cutanée, on applique sur les lésions ainsi que sur la zone autour de celles-ci une « lotion aromatique » dosée à 7 % d’HE composée de : Huile essentielle de Cannelle de Chine - rameau feuillé - Cinnamomum cassia : 2ml Huile essentielle de Giroflier - bouton floral - Eugenia caryophyllus : 2 ml Huile essentielle de Tea Tree - feuille - Melaleuca alternifolia : 1ml Huile essentielle de Menthe poivrée - partie aérienne - Mentha x piperita : 1ml Huile essentielle de Tanaisie annuelle - feuille - Tanacetum annuum : 1ml Mélangez à de l’Huile Végétale de Jojoba pour obtenir 100ml de produit au total  Conseils d'utilisation :  Masser le produit sur les zones concernées avant de laisser reposer pendant 1 heure sur la peau puis de rincer à l’eau fraîche. Répétez l’opération 1 fois par jour pendant 3 à 5 jours et traitez toute la famille. Pour les enfants de 3 à 8 ans, on veillera à couper les quantités d’huiles essentielles par deux pour un dosage moins élevé.   Ne pas utiliser ce mélange en-dessous de 3 ans.   Pour l'élimination des acariens sur les vêtements :  Pour commencer, lavez tout le linge (vêtements, draps, serviettes…) qui a été utilisé dans les 15 jours qui précèdent l’apparition des lésions sur la peau en machine à 60°. Pour les tissus d’ameublement ou les tissus ne supportant pas le lavage à température, la désinfection avec un acaricide est recommandée. Une pulvérisation par jour pendant minimum 3 jours sur les textiles du est recommandée. Attention, même après l’élimination des acariens responsables, des démangeaisons persistent habituellement pendant quelques semaines. Mais grâce à aux conseils de Dominique Baudoux, vous devriez voir bientôt la gale comme un mauvais souvenir.

Escarres et cicatrisation : l'apport des huiles essentielles

Les escarres sont des plaies très problématiques pour les équipes soignantes. Les soins sont longs et lents, et il n’est pas toujours évident d’obtenir un rétablissement. Les huiles essentielles sont utilisées depuis plusieurs années dans le cadre du traitement des plaies. Plusieurs études publiées font état de résultats très positifs. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir les résultats d’une thèse basée sur un traitement à base d’huiles essentielles de ciste, de myrrhe, d’immortelle et de miel…L’occasion de vous inspirer d’un cas clinique pour prendre soin avec Pranarôm vos petites plaies, voire vos plaies plus importantes, et surtout aussi vos cicatrices récentes…   Escarres : de quoi parle-t-on ?  Une escarre est une zone localisée de souffrance de la peau et des tissus sous-jacents, causée par la pression, le cisaillement et le frottement ou une combinaison de ces différents facteurs. Ce sont des blessures qui se développent quand quelqu’un est confiné à un lit ou une chaise pendant de longues périodes. Une escarre se produit généralement chez les personnes âgées (peau plus fine et plus sensible) à un endroit précis tels que le sacrum (haut des fesses), les ischions (bas des fesses), les trochanters (hanche), les malléoles (pied) mais aussi la colonne vertébrale, les coudes, les genoux, les épaules et même le dos des oreilles… Les escarres engendrent des souffrances et un coût social, bien que mal évalués, considérables. Il existe peu de faits démontrés en matière de traitement de l’escarre mais plutôt des avis d’expert. Le traitement général comprend la mise en décharge de la plaie et la prévention d’autres escarres. Un cas clinique à la loupe. Le cas clinique1 présenté ici est extrait de la thèse de Florence Mayer présentée et soutenue publiquement le 30 mars 2012 pour obtenir le Diplôme d’Etat de Docteur en Pharmacie à l’université de Lorraine, France. Après discussion de l’impact de l’utilisation des huiles essentielles dans des maisons de retraite, Florence Mayer1 a exposé la mise en place de l’utilisation des protocoles thérapeutiques dans une maison de retraite pour traiter deux cas cliniques d’escarres (escarre sacro-coccygien et escarre du talon) avec des traitements à base d’huile essentielle et du miel. Plusieurs protocoles d’aromathérapie ont été instaurés dans cette maison nancéenne en collaboration avec le pharmacien aromatologue Dr François Tournay. Ils sont utilisés en thérapeutique en complément ou en relais aux méthodes traditionnelles de soin1. Nous rapportons ici le cas clinique d’escarre sacro-coccygien de Madame D.   L’escarre de Mme D. est située au niveau du sacrum, la plaie est assez profonde et elle est constituée de fibrine (protéine élastique insoluble contenue dans le plasma sanguin dont le rôle est de permettre la coagulation sanguine). Le traitement débute par un nettoyage au sérum physiologique pour enlever la fibrine et faciliter le bourgeonnement. Ensuite, on applique au niveau de la plaie, sous une compresse, un premier complexe (huile essentielle/Miel), composé d’une synergie d’huile essentielle ciste ladanifère, d’immortelle et de myrrhe à 1% et du miel de Thym biologique à 99%. Le pansement est renouvelé plusieurs fois par semaine selon l’évolution de la plaie. L’auteur rappelle que dans ce type de protocole, il y a toujours une phase d’adaptation de la plaie. Pendant une à deux semaines, la plaie donne l’impression de ne plus évoluer. De plus, le patient peut ressentir comme une brûlure qui correspond à la phase de bourgeonnement de l’escarre. Trois mois après le début de traitement, les résultats sont impressionnants: les douleurs s’estompent, les inflammations disparaissent, la plaie se referme et la peau de la patiente commence à prendre sa couleur naturelle. A partir de ce stade d’évolution de la plaie, un deuxième complexe (huile essentielle/Miel), composé d’une synergie d’huiles essentielles cicatrisantes (comme Cistus ladaniferus et de Commiphora myrrha à 20%) et anti-infectieuses (comme Cinnamomum camphora CT 1,8-cinéole à 20%) et du miel à 60%, est utilisé. Il s’applique au niveau de la plaie mais également autour pour permettre un environnement sain pour la reconstruction tissulaire de l’escarre. En troisième étape, l’auteur propose d’appliquer de l’huile végétale de noyaux d’abricot une fois par jour. Elle permettra une bonne nutrition de la peau. L’auteur conclut en affirmant que l’aromathérapie a montré ses avantages et ses limites à travers les différents exemples dans sa thèse. les huiles essentielles sont utilisées dans de nombreux domaines, mais elles sont particulièrement intéressantes par leurs propriétés anti-infectieuses et cicatrisantes très significatives en dermatologie Références: 1Mayer F. (2012). Utilisations thérapeutiques des huiles essentielles : Etude de cas en maison de retraite. Université de Lorraine. 2Senet P. and Meaume S. (2005). Escarres. Accès URL: http://www.therapeutique-dermatologique.org/spip.php?article1108  3Comprendre les escarres. Accès URL: http://www.chu-brugmann.be/fr/edu/decubitus/origin.asp